Comparatif protocoles IoT : avantages, limites et cas d’usage

Sep 29, 2025 | Tous

Le comparatif protocoles IoT aide à choisir une connectivité fiable et durable. Ce choix impacte la robustesse, la consommation et les coûts. Ainsi, découvrez ici un panorama clair des protocoles, des cas d’usage types, une check-list de décision et les erreurs fréquentes à éviter.

Introduction

Dans cet article, nous passons en revue les protocoles les plus utilisés : BLE, LoRaWAN, LTE-M, NB-IoT, Wi-Fi, CAN et LIN. Pour bien décider, basez-vous sur les contraintes du projet : autonomie, portée, latence, coûts, sécurité et roadmap produit. Chez Geeko SAS, nous transformons ce choix technique en avantage stratégique, notamment grâce à des revues d’architecture et des preuves terrain.

Comparatif protocoles IoT : résumé

  • BLE : portée 10–30 m, débit 0,1–2 Mb/s, très faible consommation. Cas d’usage : accessoires connectés, capteurs de proximité.
  • LoRaWAN : portée 2–15 km, débit très bas, consommation minimale. Cas d’usage : capteurs longue durée, smart city.
  • LTE-M : couverture cellulaire, ~300 kb/s, faible latence. Cas d’usage : traceurs, maintenance prédictive.
  • NB-IoT : excellente couverture indoor, débit faible, consommation ultra basse. Cas d’usage : compteurs intelligents, capteurs fixes.
  • Wi-Fi : portée 10–30 m, débits élevés en Mb/s, consommation forte. Cas d’usage : transferts lourds, vidéo, mises à jour OTA.
  • CAN / CAN-FD : robuste, temps réel <1 ms, débit jusqu’à 5 Mb/s. Cas d’usage : automobile, industrie, systèmes embarqués critiques.
  • LIN : économique, très bas débit, architecture simple. Cas d’usage : actionneurs basiques (portes, sièges, lève-vitres).

Comparatif protocoles IoT : panorama des solutions

BLE dans le comparatif protocoles IoT

Forces : standard massif, app mobile, faible consommation, mesh possible. Cependant, la portée reste limitée et un bridge est souvent nécessaire pour le cloud.

Cas d’usage : capteurs de proximité, accessoires, configuration d’équipements. Pour aller plus loin : voir notre article interne sur les bases du BLE.

LoRaWAN dans le comparatif

Forces : grande portée, très basse consommation, réseau privé possible. Limites : débit réduit, latence non garantie, downlink contraint.

Cas d’usage : capteurs longue durée, agriculture, smart city. Exemple pratique : tutoriel LoRaWAN pas à pas.

LTE-M (Cat-M1)

Atouts : mobilité, latence contenue, roaming, voix possible. Toutefois, la consommation reste au-dessus d’un LPWAN et l’abonnement opérateur s’impose.

Cas d’usage : suivi mobile, télémétrie avec ACK, petites OTA.

NB-IoT

Atouts : excellente pénétration indoor et consommation très basse. En revanche, la latence est élevée et la mobilité limitée.

Cas d’usage : compteurs et capteurs fixes (metering).

Wi-Fi

Forces : haut débit, faible latence, infra existante, pas de coûts SIM. Néanmoins, la consommation est élevée et dépend du LAN.

Cas d’usage : produits secteur, OTA lourdes, vidéo locale.

CAN / CAN-FD

Forces : robustesse, temps réel strict, standard industriel/automobile. Limites : pas de cloud natif, besoin d’une passerelle.

Cas d’usage : bus interne véhicule, machines industrielles. À lire aussi : Bus CAN : fonctionnement et cas d’usage.

LIN

Points forts : simplicité, coût réduit, adapté aux actionneurs basiques. Limites : faible débit et temps réel non garanti.

Cas d’usage : sous-systèmes automobile et industriel (portes, sièges).

Exemples d’architectures

  • Capteurs longue durée sur site étendu : LoRaWAN, fallback NB-IoT.
  • Traceur mobile avec envois fréquents : LTE-M, fallback NB-IoT.
  • Machine industrielle : CAN interne + passerelle Wi-Fi ou LTE-M vers le cloud.
  • Produit secteur avec OTA lourdes : Wi-Fi sécurisé avec partitions OTA.
  • Produit piloté par smartphone : BLE + passerelle domestique ou industrielle.

Comparatif protocoles IoT : anti-patterns fréquents

  • Utiliser le Wi-Fi sur batterie pour de la simple télémétrie.
  • Choisir le NB-IoT pour un objet mobile à faible latence.
  • Oublier la passerelle lorsque le protocole n’est pas cloud natif (BLE, CAN, LIN).
  • Lancer des OTA lourdes sur LPWAN sans stratégie adaptée.
  • Négliger le design RF (antenne, CEM).

Check-list de décision pour choisir un protocole IoT

  1. Mesurer le budget énergie (tests réels).
  2. Vérifier la couverture sur site.
  3. Fixer débit et latence cibles.
  4. Valider topologie et mobilité.
  5. Intégrer la sécurité dès le départ.
  6. Anticiper conformité et certifications.
  7. Chiffrer les coûts globaux (BOM, abonnements, gateways).
  8. Projeter la roadmap à 12–24 mois.
  9. Prévoir un plan B.
  10. Passer une preuve terrain instrumentée avant série.

Conclusion

Ce comparatif protocoles IoT montre qu’aucune solution n’est universelle. Chaque protocole possède ses forces et ses limites. Par conséquent, alignez le choix réseau sur les besoins réels du produit et sur sa roadmap. Geeko SAS accompagne cette décision grâce à des revues d’architecture, des prototypes de validation et des mises en production éprouvées.

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